Semaine de la dénutrition du 7 au 14 novembre 2023.
La semaine de la dénutrition est un événement de santé publique, prévu dans le Programme National Nutrition Santé (PNNS 4, 2019-2023). Cette action est pilotée par le Ministère des Solidarités et de la Santé. Elle est organisée par le Collectif de lutte contre la Dénutrition. La lutte contre la dénutrition est un enjeu de santé publique qui touche 2 millions de Français, dont 10% des plus de 70 ans vivant seuls.
La dénutrition, un combat.
La consommation alimentaire tend à diminuer progressivement avec l’âge. La diminution de l’appétit en est la principale cause, et les mécanismes de faim et de satiété deviennent moins efficaces. En effet, chez les personnes très âgées, la sensation de satiété dure particulièrement longtemps, ce qui peut conduire à une potentielle dénutrition par manque de faim.
Agir pour prévenir la dénutrition.
Son alimentation.
- mangez au moins 4 repas par jour : petit-déjeuner, déjeuner, collation et diner (en suivant une alimentation équilibrée) ;
- les repas doivent se dérouler en un temps minimum de 30 minutes ;
- Il faut veiller à limiter sa durée de jeûne nocturne à moins de dix heures. Pour cela, il faut éviter de dîner à 18 heures et de petit-déjeuner à 7 heures.
Les sens.
- après 75 ans, le sens du goût réduit petit à petit. En effet, le nombre de papilles gustatives diminue et les papilles gustatives restantes se dessèchent progressivement ;
- Les personnes âgées perçoivent moins bien les sensations de base (sucrées, salées, acides, amères). Par conséquent, ils ont plus de difficultés à les distinguer, notamment salées ;
- l’odorat joue également un rôle important dans la stimulation de l’appétit. Celui-ci intervient pour beaucoup dans la perception du goût lui-même ;
- une assiette colorée, bien dressée et une belle table sont de précieux remparts à la dénutrition.
Tous ces changements et altérations physiologiques à mesure que nous vieillissons peuvent avoir des effets psychologiques et avoir un impact négatif sur l’appétit.
Les signes d’alerte.
- la perte d’appétit ; si la personne consomme moins de 70 % de ses apports habituels. Sur une échelle de 1 à 10, demandez quelle quantité de repas est consommée ; si le chiffre est inférieur à 7, les apports alimentaires sont insuffisants ;
- diminution/perte/modification du goût et/ou de l’odorat : la nourriture et les boissons n’ont pas ou peu de goût, voir un mauvais goût ; le ressenti de « mauvaises odeurs » peut écœurer et empêcher de manger ;
- baisse de la consommation d’aliments riches en protéines comme la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers, légumes secs ;
- des aliments jetés à chaque repas, car non consommés ;
- le frigo qui ne se vide pas ;
- des vêtements qui deviennent trop grands (même sans se peser, c’est un signe de perte de poids) ;
- la perte de poids ;
- visage amaigri ;
- diminution du muscle au niveau des bras et des cuisses (la peau est alors « moins tendue » du fait de la fonte musculaire) ;
- moins de force dans les bras et les jambes ; par exemple plus de peine pour porter, pour se lever, pour marcher, pour s’appuyer sur les bras ;
- dentition en mauvais état qui empêche de manger convenablement, de bien mâcher les aliments ;
- une constipation chronique qui empêche la personne de manger ;
- Une diarrhée chronique qui empêche l’organisme d’utiliser tous les bienfaits de l’alimentation ;
- des chutes à répétition.
Semaine de la dénutrition aux menus services.
Nos équipes s’engagent à nouveau pour la semaine de la dénutrition 2023, retrouvez nos équipes sur chacune de nos agences.
Before work.
Une rencontre matinale partagée entre collègues ou professionnels, qui nous permettra d’échanger sur notre pratique professionnelle, notamment sur les problématiques de dénutrition à domicile et de livraison des repas. Mais aussi, en abordant notre programme prévention santé à domicile. Le tout autour d’un petit-déjeuner bien complet et équilibré.
Nos actions lors de la semaine de dénutrition.
Journée porte ouverte.
Nos diététiciennes vous accueilleront lors de journée porte ouverte :
- Mélanie à Bournezeau le mardi 7 et mercredi 8 novembre 2023 ;
- Héléna à Niort le jeudi 9 et lundi 13 novembre 2023 ;
- Élodie à Aytré le jeudi 9 et lundi 13 novembre 2023.
Dépistage de la dénutrition.
À votre arrivée, nos diététiciennes seront là pour vous accueillir et évaluer votre alimentation. En effet, il vous sera possible de réaliser un bilan diététique grâce à un bilan par mesure d’impédance.
L’impédancemétrie ou bio-impédance, est une technique d’examen non invasive qui permet de définir avec précision la composition corporelle en évaluant la répartition entre la masse osseuse, la masse musculaire et la masse grasse. Les résultats obtenus permettront à notre équipe d’ajuster les apports alimentaires et de soigner rapidement les personnes malnutries ou de prévenir la dénutrition.
Programme Prévention Santé à Domicile.
Objectif.
- d’une part, de maintenir un bon état de santé des personnes à domicile. Avec l’âge, l’appétit a tendance à diminuer et certaines pathologies à apparaître. Afin de soutenir la santé des plus vulnérables, maintenir une alimentation équilibrée est primordial.
- puis, d’agir de manière préventive auprès des personnes âgées, dépendantes et fragiles. La prévention de la dénutrition chez les personnes âgées représente une étape clé pour garantir le maintien à domicile.
Prise en charge nutritionnelle.
- dépistage de la dénutrition. Un questionnaire de dénutrition est rempli ainsi qu’un calcul d’ingesta avant la mise en place de la livraison des repas afin de répondre au mieux aux besoins du bénéficiaire ;
- plan alimentaire adapté. En effet, des repas sur mesure sont établis, que ce soit pour le nombre de repas par semaine, que le nombre de composantes du repas par jour ;
- conseils et suivi diététique ;
- contact régulier pour surveiller l’évolution et ajuster le plan alimentaire ;
- coordonner les acteurs autour de la prise en charge de la nutrition mise en place à domicile. C’est à dire, échanger avec tous les professionnels de santé gravitant autour du client (médecin traitant, IDE, auxiliaire de vie…).
Lutter contre les idées reçues de la dénutrition.
Qu’elles vivent chez elles ou en institution, près de 700 000 personnes âgées seraient concernées, indique le collectif de lutte contre la dénutrition. Les personnes malades d’Alzheimer sont particulièrement concernées (40 %).